Le gant constitue l’élément central de l’équipement du boxeur. Il protège à la fois les mains de celui qui frappe et le visage de celui qui encaisse. Le poids des gants est exprimé en onces (oz), et varie généralement entre 8 et 16 oz. Les gants de 8 ou 10 oz sont souvent réservés aux compétitions, tandis que ceux de 12, 14 ou 16 oz sont utilisés pour l'entraînement, en particulier pour le sparring. Plus le gant est lourd, plus l’impact est amorti, ce qui préserve l’intégrité physique lors des échanges répétés.
La plupart des gants de qualité sont en cuir véritable ou en cuir synthétique renforcé. Le cuir naturel présente une meilleure résistance à l’usure et aux déchirures. Les systèmes de fermeture peuvent être à lacets, offrant un meilleur maintien, ou à scratch pour un enfilage rapide. Les boxeurs professionnels privilégient les lacets, souvent ajustés par un entraîneur avant chaque session.
Les bandes de boxe sont utilisées pour maintenir les os du poignet, renforcer la structure de la main et limiter les risques de blessures articulaires. Elles mesurent généralement entre 2,5 et 4,5 mètres. Certaines écoles recommandent l’utilisation de sous-gants, en tissu élastique avec rembourrage intégré, comme alternative rapide. Pourtant, les bandes classiques permettent un ajustement plus personnalisé, mieux adapté à la morphologie de la main.
Le casque vise à limiter les traumatismes crâniens lors des séances de sparring. Il recouvre l’ensemble du crâne, parfois les pommettes et le menton, selon le modèle choisi. Il est utilisé exclusivement à l’entraînement et n’est jamais autorisé en compétition professionnelle. Les casques en mousse dense à revêtement cuir offrent une meilleure absorption des chocs et une plus longue durée de vie. Le confort intérieur est assuré par des doublures anti-transpiration, souvent en microfibre ou en daim synthétique.
Le protège-dents réduit les risques de fractures dentaires, de lésions gingivales et de commotions. Il existe deux types : le modèle thermoformable, le plus répandu, s’adapte à la mâchoire après immersion dans l’eau chaude ; le modèle sur mesure est réalisé par un dentiste à partir d’une empreinte, offrant un ajustement optimal. Des marques comme Venum, Shock Doctor ou Opro proposent des modèles adaptés à l’intensité du combat amateur ou professionnel.
Dans certaines disciplines comme la boxe thaï ou le kickboxing, les protège-tibias deviennent indispensables pour encaisser les coups de pied. Ils sont généralement composés de mousse multicouche avec un revêtement en cuir ou simili cuir. La coquille protège les organes génitaux contre les coups accidentels. Elle peut être rigide avec bordures en gel, ou souple pour les entraînements légers. Le plastron est souvent utilisé lors des sessions techniques avec les débutants, notamment dans les écoles qui privilégient une approche pédagogique progressive.
Les chaussures de boxe favorisent les déplacements latéraux, l’équilibre et la réactivité. Leur semelle fine assure un bon contact avec le sol sans alourdir le mouvement. Elles montent au-dessus de la cheville pour un meilleur maintien articulaire. La tenue se compose d’un short ample et d’un débardeur respirant. Les matières techniques comme le polyester microperforé ou l’élasthanne sont privilégiées pour leur légèreté et leur évacuation de la transpiration.
Le sac de frappe permet de développer la puissance, la précision et l’endurance. Les modèles suspendus sont les plus courants. Leur poids varie entre 30 et 100 kg. Un sac trop léger rebondit excessivement, réduisant la qualité du travail. Il existe aussi des sacs sur pied, souvent utilisés dans les petits espaces. Les pattes d’ours, les boucliers de frappe et les poires de vitesse viennent compléter le travail technique et réflexe. Un entraîneur ou partenaire de salle est souvent nécessaire pour exploiter pleinement ces outils.
Certains pratiquants utilisent des cordes à sauter pour améliorer leur condition physique et leur coordination. Les cordes lestées ou en acier gainé conviennent aux sessions de haute intensité. Les élastiques de résistance, les poids de poignet ou les gilets lestés permettent un travail musculaire ciblé, adapté aux besoins du boxeur. Enfin, un sac de sport compartimenté facilite le rangement du matériel, notamment après des séances intenses.